À l’automne 2022, les États-Unis accueilleront la 7e reconstitution du Fonds mondial de lutte contre le sida, la tuberculose et le paludisme.
Malgré des progrès significatifs réalisés contre le sida, la tuberculose et le paludisme au cours des 20 années d’existence du Fonds mondial, l’objectif de développement durable 3 « Bonne santé et bien-être » concernant les 3 maladies risque de ne pas être atteints. La pandémie de COVID-19 a eu des conséquences catastrophiques sur les systèmes de santé déjà surchargés, a mis à mal les progrès durement acquis dans la lutte contre les trois maladies et a exacerbé les inégalités existantes.
2022 est un moment charnière. Un soutien est nécessaire dans le monde entier pour garantir que le Fonds mondial mobilise au moins 18 milliards de dollars américains pour lutter contre le VIH, la tuberculose et le paludisme et construire des systèmes de santé plus résilients et durables. Pourquoi la lutte contre ces maladies est-elle toujours d’actualité ? Comment garantir l’égalité d’accès aux soins de santé ? Quel a été le rôle du Fonds mondial ? Qu’est-ce qui peut être fait de plus pour mettre fin au VIH/sida, à la tuberculose et au paludisme en tant que menaces mondiales pour la santé d’ici 2030 ?
Pour répondre à ces questions, Global Health Advocates a interrogé trois militant·e·s de la lutte contre les trois maladies :
- Rhéa Lobo, survivante de la tuberculose extra-pulmonaire et membre du conseil d’administration du Partenariat international Stop TB
- Naomi Wanjiru, membre du réseau international d’activistes pour le Fonds mondial de lutte contre le VIH/sida, la tuberculose et le paludisme Global Fund Advocates Network et infirmière dans une clinique spécialisée dans la lutte contre la tuberculose et le VIH/sida au Kenya.
- Shreehari Acharya, responsable de projets au sein de Malaria Free Mekong, une plateforme d’organisations de la société civile basée à Bangkok