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Visite d’un poste de santé communautaire

By 12 février 2019octobre 20th, 2023No Comments
L’enjeu : Décentraliser l’accès aux soins de santé primaire

La décentralisation sanitaire répond à 3 objectifs principaux :

  • Répondre à la pénurie du personnel de santé ;
  • Briser les barrières géographiques pour un accès aux soins sur l’ensemble du territoire. Les Ethiopiens ont maintenant accès à des établissements de santé situés à moins de 8 km de leur domicile ;
  • Dissoudre les barrières financières en proposant une offre de soins gratuits pour les services essentiels.

Le gouvernement éthiopien a entrepris plusieurs réformes pour améliorer la situation sanitaire. La principale initiative pour améliorer le système de santé, « Health Extension Programme », a été lancée en 2003 pour soutenir une importante décentralisation des services de santé sur l’ensemble du territoire. Pour cela, le gouvernement a formé et déployé près de 40 000 agentes de santé communautaires, métier exclusivement réservé aux femmes et vital pour l’accès aux soins.

L’innovation : Accès aux soins primaires au niveau communautaire & engagement des acteurs locaux

Situé à 3 heures de route de la capitale éthiopienne, le poste de santé communautaire rural de Debre Birhan est un exemple particulièrement inspirant de cette décentralisation. Les agentes de santé communautaires formées par le gouvernement pendant une année, sont responsables d’un programme regroupant 16 modules comprenant de la prévention, la nutrition la promotion de la vaccination et les soins primaires de santé pour leur communauté. 

Ce poste de santé représente ainsi le premier échelon sanitaire qui permet l’accès aux soins aux populations rurales et excentrées. Un pas majeur vers l’accès universel aux services de soins, grâce à l’engagement des actrices locales et leur contact direct avec les communautés. A travers ce programme, de nouveaux vaccins ont été introduits et les services de santé étendus, permettant d’améliorer la santé et les pratiques de soins des populations.  

En parallèle, le gouvernement a également mis en place une véritable « armée » de citoyennes volontaires chargées de promouvoir les bonnes pratiques de santé au sein de leurs communautés. 

 

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