Ce mercredi 12 novembre 2025, au petit matin, une projection géante a illuminé la façade du ministère de l’Économie et des Finances à Paris, tandis que des militants associatifs manifestaient sous forme de die-in. Parce que c’est à Bercy que se décident les budgets, les coupes, et la réaffectation des taxes solidaires, c’est là que la société civile a choisi de rappeler une évidence : une ligne budgétaire en moins, ce sont des millions de morts en plus.
À quelques jours de la huitième reconstitution des ressources du Fonds mondial, les militants des associations : Aides, Action Santé Mondiale, ONE France, Coalition Plus, Solidarité Sida, Global Citizen et Sidaction ont manifesté et alerté sur les conséquences tragiques du désengagement financier de la France dans la lutte contre les grandes pandémies.
Depuis sa création en 2002, le Fonds mondial a déjà sauvé 𝗽𝗹𝘂𝘀 𝗱𝗲 𝟳𝟬 𝗺𝗶𝗹𝗹𝗶𝗼𝗻𝘀 𝗱𝗲 𝘃𝗶𝗲𝘀 et réduit de 63 % la mortalité due au VIH, à la tuberculose et au paludisme. Une baisse de moitié de la contribution française au Fonds mondial pourrait générer 18 millions de nouvelles infections.
Là où les membres du gouvernement voient quelques millions d’euros en moins, 𝗻𝗼𝘂𝘀 𝘃𝗼𝘆𝗼𝗻𝘀 𝗾𝘂𝗲𝗹𝗾𝘂𝗲𝘀 𝗺𝗶𝗹𝗹𝗶𝗼𝗻𝘀 𝗱𝗲 𝗺𝗼𝗿𝘁𝘀 𝗲𝗻 𝗽𝗹𝘂𝘀.
La France a aujourd’hui l’opportunité d’affirmer un leadership cohérent et de transformer son discours de solidarité et d’artisan de la paix dans le monde en acte politique. Elle ne peut manquer ce rendez-vous.
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Gautier CENTLIVRE
Coordinateur plaidoyer Action Santé Mondiale
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