Mettre fin aux épidémies de VIH/sida, tuberculose et paludisme

Lutter contre les pandémies grâce aux taxes solidaires

À celles et ceux qui ne voient la santé qu’à travers les chiffres.

Une ligne de budget en moins, ce sont des millions de morts en plus.

Depuis des décennies, la France est un pilier de la lutte contre les pandémies. Aujourd’hui, notre capacité à agir ensemble est mise à l’épreuve. Face à la menace de recrudescence du sida, de la tuberculose et du paludisme, la solidarité est notre seule ligne de défense. L’heure est à l’action.

POURQUOI S’ENGAGER ?

Le monde semble s’être détourné des grandes pandémies. Alors que l’actualité tourne autour de l’intelligence artificielle ou du climat, une autre menace se profile silencieusement : le retour des pandémies de VIH, de tuberculose et de paludisme.

Cette menace est d’autant plus grave que certains pays, notamment les États-Unis, se désengagent de la lutte, mettant en péril les progrès réalisés.

Ce retrait représente entre 75 et 80 % de l’effort mondial contre le VIH et pourrait provoquer une catastrophe humanitaire. L’inaction de la France ne serait pas un simple oubli, mais une faute historique.

LES OPPORTUNITÉS

La fin de l’année 2025 est un moment crucial. C’est à ce moment-là que les États doivent s’engager financièrement pour les trois prochaines années auprès du Fonds mondial de lutte contre le sida, la tuberculose et le paludisme. Le Projet de Loi de Finances (PLF), examiné chaque automne, est l’occasion politique idéale pour obtenir cet engagement.

Le Fonds mondial est la solution. Depuis sa création en 2002, il a sauvé 65 millions de vies et est devenu un acteur indispensable qui renforce les systèmes de santé et protège les droits humains.

C’est pourquoi nous demandons à la France de s’engager au plus vite à consacrer 2 milliards d’euros au prochain cycle d’investissement du Fonds mondial. Cette contribution permettrait à la France de couvrir plus de 10 % des besoins du Fonds et d’affirmer son rôle de leader.

Les ressources nécessaires sont à portée de main.

Depuis plus de 20 ans, la France est pionnière en matière de taxes solidaires, comme celle sur les billets d’avion ou sur les transactions financières (TTF). L’optimisation de la TTF pourrait générer entre 1 et 3 milliards d’euros par an. Réaffectée à la solidarité internationale, elle constitue une solution concrète et juste pour financer cet engagement sans impacter l’économie nationale.